Le chou gras est considéré comme une mauvaise herbe pour le commun des mortels. Dans la pratique populaire, toutes les mauvaises herbes sont arrachées d'emblée, sans réflexion sur la raison de leur présence ou leurs bienfaits potentiels, et sans rien connaître sur leurs relations avec les autres plantes et leur environnement et encore moins sur leur comestibilité. Cela traduit la façon de faire de la société actuelle, autant en agriculture qu'au niveau social : on tasse ce qui est en place, ce qui est résilient, résistant, pour faire place à bien des choses incompatibles voire inutiles, et souvent inadaptées et inadaptables au milieu.